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Stendhal, 'enfant sage' à l'École Centrale de Grenoble |
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Panneau
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Illustrations
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- Croquis
de Louis-Joseph Jay (entre 1796 et 1799).
Original au Musée Stendhal - Grenoble. Groupe d'élèves de l'École
Centrale de Grenoble.
Stendhal est le 7e à partir de la droite.
- Henri-Marie
BEYLE Dessin au fusain et à la sanguine sur papier par Louis-Joseph
Jay (entre 1796 et 1799). Reproduction de l'original de la Collection
Bolle.
Seul portrait authentifié de Stendhal jeune. Le portrait représente
Stendhal à l'époque où il fut élève à l'École Centrale, à savoir
entre 1796 et 1799. Il s'y adonne à sa passion des mathématiques
et remporte le premier prix dans cette matière en 1799. C'est
l'Abbé Gattel qui l'initie à la Grammaire Générale et à la logique.
On voit par là que si à l'aide de l'analyse, le seul instrument
qu'elle emploie, la Science grammaticale se lie intimément aux
Mathématiques & a toutes les Sciences exactes, elle ne tient pas
par des nœuds moins étroites, soit à l'idéologie ou métaphysique,
dont elle nous fait connoitre tout ce qu'il est utile & même possible
d'en savoir, soit à l'éloquence & à tous les génies de littérature
dont elle pose les bases & dont elle devient en conséquence le
premier & le plus indispensable élément.
(Claude-Marie Gattel, vers 1800)
- Claude-Marie
abbé GATTEL
(* Lyon, 20 avril 1743
† Grenoble, 12 juin 1812)
Portrait à l'huile (1797 ou 1799) par Louis-Joseph Jay.
Original au Musée Stendhal - Grenoble.
Lorsque Gattel est nommé professeur de Grammaire Générale à l'École
Centrale de Grenoble le 5 ventôse an IV (24/2/1796), il n'est
pas un inconnu dans cette ville. Après avoir enseigné la philosophie
au séminaire St.-Irénée à Lyon, il avait pendant 19 ans enseigné
la philosophie, la physique et les mathématiques au Collège de
Grenoble. Gattel est l'auteur de nombreux dictionnaires bilingues
ainsi que d'un dictionnaire portatif de la langue française.
Sa passion pour les langues le prédestinait à occuper le poste
de professeur de Grammaire Générale. Il enseigne la Grammaire
Générale jusqu'au 25 frimaire an XII (17/12/1803).
Le seul homme parfaitement à sa place était M. l'abbé Gattel,
abbé coquet, propret, toujours dans la société des femmes, véritable
abbé du XVIIe siècle; mais il était fort sérieux en faisant son
cours et savait, je crois, tout ce qu'on savait alors des habitudes
principales des mouvements d'instinct et en second lieu de la
facilité et d'analogie que les peuples ont suivie en formant les
langues. (Stendhal, Vie de Henri Brulard, 1890)
- L'École Centrale
de Grenoble
Dessin de Pierre-Louis Duplat (avant 1832). Original à la Bibliothèque
municipale de Grenoble.
Le bâtiment de l'École Centrale de Grenoble. Comme la plupart
des Écoles Centrales, on l'installe dans les bâtiments des anciens
Collèges. L'École Centrale ouvre ses portes le 1er frimaire an
V (21/9/1796). Elle fonctionne jusqu'à l'an XII (1803/04).
Sur les 196 élèves inscrits en l'an cinq, première année du fonctionnement
de l'école, dix étudient la Grammaire Générale. Après une diminution
du nombre d'élèves en l'an VI et en l'an VII, l'abbé Gattel compte
12 élèves dans sa classe en l'an X.
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Texte
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La formation du
discours: La Grammaire Générale dans les Écoles Centrales (1795-1802).
Choix de documents.
L'affiche montre un échantillon des différents types de textes que
nous rencontrons dans le cadre du projet de recherche Formation du
discours: La Grammaire Générale dans les Écoles Centrales (1795-1802).
Nous
avons actuellement recueilli et évalué plus de 800 textes relatifs
à l'enseignement de la Grammaire Générale dans tous les départements
de la France. Parmi ces documents se trouvent aussi une dizaine de
Grammaires Générales écrites par des professeurs d'Écoles Centrales.
Ces grammaires étant inédites et largement inconnues jusqu'à présent,
le projet vise, entre autres, à faire une édition de ces textes. |
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